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Maison de la Laïcité Ourthe et Aisne
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Historique
Depuis sa création, plusieurs animations ont été mises en place : des dizaines de conférences, de fêtes de la Jeunesse Laïque à Marche-en-Famenne, quelques mariages et funérailles, des agapes/rencontres, des films/débats, des animations, des formations,…
Il faut remercier, outre les Volontaires, pour leur aide et soutient : Monsieur Henri Cornet, ancien président de la Fédération des Maisons de la Laïcite, le Centre d’Action Laïque du Luxembourg, le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège et la Maison de la Laïcité de Seraing.
Statutairement, les buts de l’ASBL sont :
- L’organisation de réunions, de soupers, de conférences, de débats, de séminaires, de colloques, d’expositions et d’animations ayant pour thème principal la culture laïque ;
- La mise à disposition à ses membres de tous les moyens d’information et d’analyse nécessaire ;
- Toute autre activité qu’elle estime être utile à la promotion de son objet social.
L’équipe actuelle apprécie à sa juste valeur le travail difficile réalisé depuis 2005 et s’engage à continuer de promouvoir les valeurs de la Laïcité en tous lieux.
Nos valeurs
- Le Libre examen
Le libre examen, c’est le refus de tout dogmatisme et le droit à la liberté de conscience. Il s’agit d’une démarche exigeante, car examiner librement les choses impose de mettre en question toutes les idées reçues.
- Le pluralisme
Dans la structure de la société, le pluralisme est un système qui reconnaît et accepte pour telle la diversité des opinions, des convictions et des appartenances. Le pluralisme est une des composantes du régime démocratique et la manifestation concrète de la liberté de conscience et d’expression qui lui est attachée.
- La citoyenneté
Les Laïques voulant être autonomes et responsables, doivent logiquement participer à la vie sociale et politique.
- Le respect de la diversité
A condition qu’elles ne bafouent les droits de personne, les particularités qui différencient les uns des autres enrichissent la vie en commun.
- La solidarité
Seule une société solidaire où chacun est responsable est susceptible de permettre l’épanouissement de tous et toutes.
- La démocratie
Pour être démocratique, une société doit respecter les valeurs laïques d’autonomie individuelle et d’égalité des droits, et donc respecter les droits de l’être humain, la liberté de pensée. Les attitudes Laïques Les valeurs Laïques doivent se traduire dans les actes. Le Laïque combat toute censure et toute discrimination. Le respect des personnes n’impose pas le respect des idées de chacun.
- Les droits de l’Humain
Droits de l’humain et laïcité sont liés: ils affirment entre autres le droit de résister à la dictature, le droit à la liberté de conscience et d’expression… La conquête des droits de l’être humain a été progressive et n’est pas achevée.
- L’humanisme
L’humanisme, qui est au centre de la laïcité, a pour but l’épanouissement de l’être humain. Il garantit le droit à la différence et la coexistence paisible entre tous les êtres humains, car il défend les droits fondamentaux de chacun-e. L’humanisme s’oppose donc à l’attitude parfois violente de ceux qui affirment posséder “ la” vérité.
- La séparation Eglises/Etat
« Je veux … l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle. » lance Victor Hugo à la Chambre des députés en janvier 1850. En résumé, il demande d’affranchir l’Eglise du contrôle de l’Etat et délivrer celui-ci de la mainmise religieuse. Dès lors, l’Etat comme puissance publique pourra être celui de tous et toutes, sans hiérarchie des options spirituelles.
- la non-ingérence de l’Église (des Églises) dans les affaires de l’État, ce qui signifie concrètement l’abandon de toutes les pratiques qui tendent à présenter de facto le culte majoritaire comme religion d’État;
- la non-ingérence de l’État dans les affaires de l’Église (des Églises).
Un État se garde d’intervenir dans l’organisation interne d’une Église ou de toute communauté philosophique, dans la définition de ses positions éthiques ou encore dans la nomination de ses représentants; - la garantie par l’État de la sphère d’autonomie de chaque individu quant à ses conceptions philosophiques ou religieuses. Le respect de cette autonomie de l’individu implique que l’État garantisse une égalité de traitement à l’égard de chaque individu et de chaque groupe particulier et assure un libre exercice de la liberté de conscience ou de religion de chaque citoyen pour autant bien entendu que les fondements de la démocratie soient respectés;
- si l’État finance les organisations confessionnelles ou non confessionnelles, ce financement doit répondre aux critères d’équité et de transparence.
Séparation des Eglises et de l’Etat
La laïcité politique, c’est cela : faire en sorte que l’Etat reste impartial, que les lois soient les mêmes pour tous et que des « lois religieuses » ne puissent venir s’y immiscer. Cette question touche aux fondements mêmes du mouvement laïque. Depuis la création de l’Etat belge, la Constitution consacre la « neutralité » de l’Etat. Un concept qui ne s’oppose que mollement aux revendications des cultes qui visent à aménager les lois et à obtenir des dispositions conformes à leurs prescrits religieux.
En Belgique, ni le Constituant ni le législateur – et encore moins le pouvoir exécutif – n’ont tiré toutes les conséquences du principe de la séparation des Églises et de l’État; ainsi la présence des symboles religieux dans des édifices publics. Le rang protocolaire des chefs de culte ; les cérémonies religieuses organisées ou inspirées par les pouvoirs publics, etc. sont autant de signes extérieurs de cet état de fait.
Afin de garantir l’application effective du principe de séparation des Églises et de l’État en Belgique et plus largement pour garantir la sauvegarde d’un espace public commun à tous les citoyens du pays, quatre objectifs fondamentaux.
- la non-ingérence de l’Église (des Églises) dans les affaires de l’État, ce qui signifie concrètement l’abandon de toutes les pratiques qui tendent à présenter de facto le culte majoritaire comme religion d’État;
- la non-ingérence de l’État dans les affaires de l’Église (des Églises). Un État se garde d’intervenir dans l’organisation interne d’une Église ou de toute communauté philosophique, dans la définition de ses positions éthiques ou encore dans la nomination de ses représentants, pourvu qu’elle respecte la loi du pays;
- la garantie par l’État de la sphère d’autonomie de chaque individu quant à ses conceptions philosophiques ou religieuses. Le respect de cette autonomie de l’individu implique que l’État garantisse une égalité de traitement à l’égard de chaque individu et de chaque groupe particulier et assure un libre exercice de la liberté de conscience ou de religion de chaque citoyen pour autant bien entendu que les fondements de la démocratie soient respectés; si l’État finance les organisations confessionnelles ou non confessionnelles, ce financement doit répondre aux critères d’équité et de transparence.
La charte des maisons de laïcité
- La Maison de la Laïcité est le centre communautaire de tous ceux qui, dans un esprit indépendant de toute confession, adoptent le libre examen comme méthode de pensée et d’action et optent pour une société plus juste, progressiste et fraternelle, favorisant l’autonomie et la responsabilité des individus et des collectivités et le respect des différences.
La Maison de la Laïcité est le point de contact de la communauté laïque dans la cité. Elle est lieu de rencontres, d’échanges, d’informations et de services. - La Maison de la Laïcité est ouverte au public sans distinction. Celui-ci y trouve une information sur la laïcité en général, ses idéaux, son histoire et sur les associations laïques en particulier, leur objet, leurs activités, les services qu’elles rendent, leurs adresses.
À cet effet, la Maison de la Laïcité est ouverte toute l’année, à heures régulières. Une permanence est assurée par des personnes qualifiées. Les principaux ouvrages et publications et le matériel de diffusion du CAL et des associations affiliées y sont rassemblés. - La situation de la Maison de la Laïcité, la présentation du bâtiment, son état, son entretien, la disposition des locaux favorisent la réalisation de l’objet social défini à l’article 1 de la présente charte.
- Les modalités juridiques de mise à disposition du bien garantissent la longévité de l’établissement moyennant une charge financière supportable.
- Toutes les associations laïques affiliées au CAL et qui exercent leurs activités dans la localité peuvent, de droit, y tenir leurs réunions, dans la mesure de la disponibilité des locaux et moyennant une participation éventuelle aux frais.
- Toutes les associations laïques de la localité sont appelées à être associées à la gestion de la Maison et à participer à l’assemblée élective de ses organes directeurs.
- La Maison de la Laïcité apporte son concours aux groupements laïques existants dans la mise à disposition de services communs susceptibles de favoriser leurs activités spécifiques.
- Les services offerts au public présentent toute garantie de sérieux et de qualité. Ils sont prestés sans esprit de lucre quoique la collaboration rémunérée de personnel qualifié puisse être sollicitée.
Les membres des organes directeurs et ceux de l’assemblée générale ne peuvent percevoir, en raison de leur activité dans la Maison, aucune rémunération ou avantage en nature à quelque titre que ce soit. - La modification de la présente charte est soumise aux conditions de majorité et de quorum prévues par les statuts de la Fédération des Maisons de la Laïcité.